Nom : Cooper, mais on s'en fout un peu de nos jours.
Prénom : Logan.
Surnom : Log'.
Sexe : Homme.
Âge : 38 ans.
Origines : Écossaises.
Emploi : Ex-Policier.
Taille : 1m86.
Corpulence : Pas très baraqué. Ses muscles se dessinent, certes, mais il reste assez fin sans être trop maigrichon. Il n'est pas taillé pour le corps à corps, même si de la force, il en a.
- Spoiler:
Plusieurs cicatrices sur le bras gauche, au niveau de l'épaule. Un de ses yeux est également légèrement laiteux (vous devinez pourquoi), mais ça ne se remarque pas trop derrière ses lunettes.
Histoire : Alors c'est ça, la fin du monde. La mort elle-même. La mort qui marche, la mort qui rôde. La mort partout.La vie de Logan Cooper avant la grande vague n'a rien de particulier. Enfance tranquille dans la campagne Écossaise près de Glasgow, il fut un de ces gosses qui gardèrent l'envie de devenir flic en grandissant. Parmi les meilleurs agents du coin, on n'eut jamais rien à lui reprocher, si ce n'est sa tendance à aider les personnes qu'il arrêtait en trouvant un moyen d'alléger leur peine si elles le méritaient. Un homme bon, Logan. Qui rencontra l'amour de sa vie, une touriste américaine prénommée Alice, en vacances pour un mois pas bien loin de chez lui, alors qu'elle avait réussi à encastrer sa voiture de location après trois jours d'utilisation dans un des rares arbres bordant la route principale menant à sa petite ville. Autant dire tout de suite que ce fut comme dans les films : le coup de foudre quasi immédiat. Enfin, de son côté à lui. Quant à elle... Elle ne tarda pas à tomber sous son charme, même s'il lui fallu quelques jours de plus. Quand elle dût repartir pour l'Amérique, le jeune homme à l'époque n'hésita pas à la suivre. Pas grand chose - bon d'accord, à part les paysages et le whisky - ne le retenait en Écosse, niveau familial. Fils unique, mère décédée et père ne demandant que son enfant soit heureux. Et puis au pire, il pouvait très bien revenir, si cet amour n'était que temporaire. C'est ainsi qu'il s'envola, VISA en poche, pour ce nouveau continent, un mois après le départ de sa belle.
À peine arrivé et installé dans un petit appartement, Logan se présenta à la police. Vu sa carrière déjà joliment remplie, il ne tarda pas à être engagé, après quelques examens nécessaires. Tout comme six mois plus tard, il emménageait chez Alice, vétérinaire de son état, avant de la demander romantiquement en mariage après un an de vie commune. Six nouveaux mois après, ils se passaient l'alliance au doigt, le cœur empli de la rassurante certitude que le futur serait rayonnant. Ils avaient 28 ans, et pas la moindre idée que dix ans plus tard, leur monde finirait détruit dans un bain de sang.
La famille Cooper était réputée dans leur quartier pour être des plus sympathiques. La fenêtre du jardin était toujours ouverte lorsque le père était à la maison - on n'est jamais trop prudent - et c'était avec plaisir que l'on pouvait venir leur demander une brique de lait. Il faut dire que la stabilité de leur mariage en impressionnait certains. Deux ans après celui-ci naissait leur petit garçon, Matthew. Il y avait parfois des soucis, notamment d'argent, mais la vie suivait son cours calmement. À leurs yeux, ils avaient absolument tout ce qu'ils auraient pu espérer. Ni plus ni moins. Ils s'aimaient, avait un gamin adorable, une maison dans une tranquille petite ville et des métiers qui leur plaisaient fort. Que demander de plus ? Peut-être que le bonheur qu'ils partageaient dure encore longtemps. Chose que le destin n'avait hélas pas prévue.
Le jour de la vague, Logan travaillait. Ils venaient d'attraper un homme ayant volé une voiture et écoutait malgré tout sa version des faits quand son téléphone sonna. Il ne répondit pas : ce n'était pas le moment de répéter à sa femme qu'il l'aimait, qu'il ferait attention et qu'il serait de retour pour la préparation du dîner, comme toujours. Elle attendrait bien dix minutes, le temps que cette affaire soit close. Elle l'appela une deuxième fois, directement après. Cette fois ce fut son supérieur qui lui fit comprendre d'un regard clair que n'était pas l'instant pour prendre un appel. Mais après trois coups de sonnerie, elle s'était déjà coupée. Le policier ne se posa pas plus de questions. Il aurait du. Deux minutes après leurs talkie walkies grésillaient, laissant s'échapper des voix effrayées disant qu'il se passait quelque chose en ville, que des monstres, des morts, s'attaquaient aux habitants. Ils crurent d'abord à une bonne blague, jusqu'à ce qu'ils entendent leur collègue hurler. Le genre de hurlement qui ne s'imitait pas. Ce fut à cet instant que Logan cru que son cœur allait lâcher et qu'il se précipita dans sa voiture, son iPhone à l'oreille. Pas de réponse à la maison. Il est aujourd'hui triste de dire qu'il avait fort raison de craindre pour la vie de sa famille.
C'est l'arme dégainée qu'il rentra chez lui. Ce qu'il avait vu dans les rues lui faisait craindre le pire. La découverte d'un corps au crâne transpercé d'un couteau de cuisine dans le hall lui glaça le sang, notamment à la vue d'une flaque rouge juste à côté du zombie, mais ne lui appartenant pas. Mais ce ne fut rien comparé au râle qui résonna depuis le salon. Il se sentit mourir en découvrant la fenêtre ouverte et sa femme au milieu de la pièce, les vêtements déchirés et tachés de sang. Le regard vide, une large morsure à l'épaule. Elle fit un pas vers lui, alors qu'il comprenait. C'était bien vrai. Les zombies, ça n'était pas que dans les films. Ça arrivait, là, maintenant. Alice avait été mordue, et elle s'était transformée. Ce n'était pas une vaste blague. Il leva son arme, comme une mise en garde, sentant cependant que c'était vain. La femme ne l'aurait jamais regardé comme ça. Et même, pouvait-on appeler ça "regarder" ? Ce n'était plus elle, n'est-ce-pas ? Logan supplia. Il la supplia de ne plus avancer. Et puis... Il tira. La balle alla se loger dans sa poitrine. Un mouvement de recul sous le choc. Rien de plus. La créature, car ce n'était plus que ça, marchait encore vers lui. Il voulait hurler, ses mains tremblaient, les larmes coulaient, sa poitrine était secouée de douloureux soubresauts. Bien sur, il ne souhaitait pas faire ça. Mais en sentant le danger imminent alors que les mains ensanglantées de celle qui avait été sa femme se rapprochait de son torse, il tira à nouveau. Cette fois elle s'effondra, alors qu'il tombait à genoux. Il venait de tirer sur l'amour de sa vie. Un zombie, plutôt. Il y en avait un autre définitivement mort dans son hall. C'était trop, trop d'un coup.
Mais rien comparé à ce qui allait suivre : un cri se fit entendre dans la pièce juste à côté. Un cri d'enfant. Sa peur se transforma instantanément en un désespoir et une terreur pure. Il se leva et se précipita dans la chambre de Matthew, visa et tira comme si sa propre vie en dépendait. La goule lâcha le bras du gamin de 8 ans pour s'écrouler sur le côté, la cervelle éparpillée. Son horreur était telle que son corps ne lui indiquait même pas avoir envie de vomir. Il courut juste serrer son fils dans ses bras, littéralement tremblant, tentant d'être le plus rassurant possible. Matthew pleurait, lui aussi mais silencieusement. Son regard ne quittait pas la blessure de l'enfant alors qu'il caressait ses cheveux. Alice avait la même. Alice s'était transformée. Son fils avait sûrement assisté à la scène et s'était caché avant d'être trouvé par l'autre rôdeur. Et maintenant, ce serait son tour, le gamin le savait et était terrorisé. Il pouvait le voir dans ses yeux lorsqu'il les leva vers lui. Mais Logan avait encore plus peur que son fils. De ce qu'il devrait faire. Il déposa un baiser sur son front, le serra un peu plus en promettant que tout irait bien.
Matthew ne voulait pas devenir un monstre. Matthew ne voulait pas souffrir. Papa ne le lui souhaitait pas non plus. Alors Papa lui dit une dernière fois qu'il l'aimait. Et Papa tira.
Lui seul sait combien de temps il resta assis sur le sol qui lui paraissait glacé à serrer le corps ensanglanté et sans vie de son enfant. Combien de temps il fixa celui de sa femme bien aimée en ne pouvant retenir ses larmes. Et personne ne sait pour combien de temps la culpabilité l'accablera.
Logan fit son sac et recouvra les corps des plus beaux draps qu'ils possédaient. La ville n'était que chaos, il n'avait pas les moyens de les enterrer et il lui fallait partir s'il voulait survivre. Même s'il se demandait si la vie valait encore la peine d'être vécue. Mais non, il était trop lâche pour se tirer une balle dans la tête, bien que son désespoir n'ait jamais été aussi grand. Alors après un dernier baiser sur les lèvres de son amour et un autre sur la joue de son fils adoré, le flic s'en alla par la forêt, son sac sur le dos et le cœur en lambeaux.
Deux semaines après son départ, il rencontrait ses premiers survivants assez désespérés pour l'attaquer physiquement. Après s'être fait voler sa veste une nuit, on tenta de lui prendre ce qui lui restait de nourriture. Il s'en tira avec un œil suffisamment entaillé pour le rendre aveugle mais pas assez pour qu'il ne cicatrise pas au final, un bras joliment blessé et du sang sur les mains. Pour se sauver la vie, il avait du enfoncer son canif dans la tempe du premier homme et tirer sur le second. Cette nuit hante encore ses songes. Les deux mois et deux semaines qui suivirent ne furent que recherche de médicaments, nourriture et plus généralement survie. Sans oublier la crainte de l'infection qui ne la quittait jamais. Il croisa de nombreuses fois la route de rôdeurs et préféra les éviter que les affronter. Pareil pour les survivants. Ses dernières expériences avec eux avaient eu tendance à le rendre méfiant. Ce fut donc après tout ce temps qu'il atteint le mall. Fatigué, brisé, affamé. Mais en face de lui se dressait l'espoir d'un lieu plus sur, où il pourrait se reposer.
Logan ne savait alors pas que le gigantesque centre commercial abritait une communauté de survivants dans laquelle il pourrait réapprendre à vivre. Sun City.
Caractère : Logan, ou l'archétype du gars sympathique, vachement amical, que tout le monde ou presque aime. Qui se montre positif même si en lui, il n'y croit plus du tout, qui est toujours prêt à donner un coup de main, qui est tellement souriant que c'en est contagieux, qui est un peu gamin sur les bords mais qui sait rester sérieux quand il le faut. Il est également calme et capable de garder le sang-froid et la maîtrise de lui-même nécessaire pour viser juste et faire ce qui doit être fait, que ça le touche ou pas, qu'il risque d'y laisser la vie ou non.
Log' n'est pas timide, bien au contraire il a tendance à dire ce qu'il pense : il est d'une grande honnêteté, donc si vous cherchez un avis sur quelque chose, allez chez lui, il vous dira sa pensée en toute sincérité, sans pour autant se montrer blessant. Bon, maintenant s'il vous sort quelque chose de déplaisant, ne lui foutez pas votre poing dans la figure, voulez-vous ? C'est vous qui êtes venu chez lui, non ? Avant de lui faire la tête, attendez qu'il ait fini, parce qu'au moins, il ne se contente pas de quelques mots pour se débarrasser de vous, non, il vous dit les choses à fond. À quel point c'est bien ou pas, et essaie de vous conseiller pour régler le problème. Maintenant, comme c'est le genre de personne qui dit ce qu'il pense tout haut même si ça ne plaît pas à tout le monde, il se prend souvent un coup de poing dans la gueule quand il s'adresse à une personne qui ne le connaît pas. Et oui, avoir une grande gueule et être sincère à la fois, ça ne fait pas toujours bon ménage, et ça ne finit pas toujours bien. Mais Logan assume et essaie quand même de se retenir quand il s'agit de gros baraqués, faut le comprendre, maigrichon comme il est. Il a des muscles, certes, mais il le reste. Sexy, solide, mais maigrichon. Donc vaut mieux ne pas trop se faire taper dessus. Bien entendu, s'il est relativement patient, il ne faut cependant le pousser à bout : dans ces cas-là, c'est lui qui frappera, quitte à s'attirer des problèmes, voire à se faire mal.
Ensuite, Logan ne ment pratiquement jamais. Il est le genre de type qui déteste les mensonges, surtout entre amis ou avec la famille. Selon lui, c'est difficile d'avoir de bonnes relations si on cache des choses aux autres en en disant d'autres. Mais ne rien dire et mentir, c'est totalement différent. C'est la raison pour laquelle notre ex-policier fait preuve d'une grande sincérité et honnêteté, mais ne parle pas spécialement de lui et des choses difficiles qu'il a eut à traverser, comme toutes les personnes qu'il a pu rencontrer depuis.. vous savez.
La chose la plus frappante concernant l'homme est clairement son côté sensible. La vérité fait mal, les paroles blessantes aussi. Il encaisse, certes, mais ça se voit. Il ne cache pas ses sentiments. S'il doit pleurer, il ne tardera pas à craquer et fondre en larmes, car c'est vrai, Logan n'est pas un dur à cuir, au contraire. S'il est triste, ça se lira autant dans ses yeux que sur son visage, et vous pourrez même évaluer cette tristesse. Certains pourraient voir ça comme de la faiblesse, mais au fond, en est-ce vraiment ? Ne serait-pas plutôt humain ?
Pour conclure, Log' est un type juste, gentil, sensible, amusant. De plus, il n'entre dans aucun cliché : ce n'est pas un grand timide, pas un solitaire, pas un coureur bien qu'il aime gentiment draguer les filles, pas un psychopathe, pas un dépressif. Juste un pauvre gars un peu banal et agréable à vivre.
Inventaire :Sur lui :- Jeans classique, un peu sale.
- Un débardeur blanc, un peu sale et taché de sang par endroits.
- Simples baskets.
- Lunettes à monture brun foncé.
- Arme à feu silencieuse à la ceinture.
- Sacoche pour les munitions accrochée à celle-ci.
- Une montre en argent, à "lanières" de cuir.
- Fine chaîne en argent dont vous ne pouvez voir le pendentif, celui-ci passant sous son débardeur, mais il s'agit d'un de ces vieux modèles ouvrables dans lesquels on peut mettre une petite photo, son alliance et celle de sa femme y sont également pendues.
- Boxer et fines chaussettes.
- Téléphone portable. (iPhone 4)
Dans son sac à dos :- 3 Boxers et 2 paires de chaussettes de rechange.
- Pull à capuche et à tirette gris.
- Couteau suisse.
- Badge de service.
- Gourde remplie au trois-quart.
- Quelques paquets de viande séchée.
Argent possédé à l'arrivée : 10 $
Wibbly Wobbly Timey Wimey
Votre PUF : Kachi'
Codes : Okay'Qui vous a fait découvrir le forum ? Hax, via sa fiche sur deviantArt.
Une dernière chose à dire ? : Motivation, motivation *w*
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Sujet: Logan ♦ « Better a broken heart than no heart at all » 
Sam 4 Mai - 18:46
